Un album haut en couleur, tout en rondeur, qui met en scène les enfants du monde et leur maman. J’aime bien la couverture épaisse et les pages plastifiées.
Les illustrations sont de Marie Pierre Emorine.
Simplement, un livre pour se chuchoter tout plein de jolis mots tout doux, et vous savez quoi !
Il existe aussi pour les papas !!!
Ce soir commence la 9ème édition du festival « C’est dans la vallée » à Sainte-Marie-aux-Mines et qui se terminera dimanche.
Au programme, une belle affiche riche et variée, avec en autres : { le trio de Rodolphe Burger, Erik Truffaz et Philippe Hammel, dans le cadre d’un concert de dessin avec les deux dessinateurs Dupuy et Berbérian } – { le duo John & Jehn } – { l’avant-première du film « And I ride and I ride », réalisé par Frank Vialle et Emmanuel Abela à partir du travail de Rodolphe Burger } – { l’avant-première du long-métrage « Panique au Village » présenté à Cannes la semaine dernière }, mais aussi le mezze mix vendredi soir de nos chers programmateurs de la webradio Flux 4 Emmanuel Abela et Olivier Legras, et pour finir sur une touche champêtre le grand pique-nique musical dimanche midi.
Vivement demain, …
Et puis, et puis … je nourris secrètement l’espoir de croiser un grand Monsieur, habitué du festival (qui enregistrait il n’y a pas si longtemps son nouvel album à la ferme de Rodolphe Burger)…
Pour finir, une description que je trouve au plus juste de l’esprit du festival :
… Le festival « C’est dans la Vallée » est né d’une idée ambitieuse : créer autour d’un média artistique aussi fédérateur que la musique, le contexte privilégié d’échanges culturels autour de courants et modes artistiques, de populations et d’artistes, tous d’origine et d’inspiration les plus diverses. Cet esprit d’ouverture et de découverte profite pleinement de l’intimité du Val d’Argent qui offre et mobilise ses richesses humaines et historiques pour la réalisation d’un évènement de grande qualité.
En venant vivre leur propre genre culturel, les festivaliers sont amenés, non seulement à découvrir de nouveaux horizons artistiques, mais aussi à échanger et à enrichir leurs valeurs.
C’est bien sur ces nombreuses différences, réunies autour d’une même aspiration qui produisent une densité d’échanges et une dynamique créative hors du commun, qui font de cet événement un lieu nouveau de partage et d’évolution simplement humain où se côtoient les musiques les plus diverses (avec des artistes locaux, nationaux et internationaux), les arts plastiques et le cinéma (avec là aussi une programmation créative).
Quand j’ai du vague à l’âme, ou qu’une envie de douceur, de couleur m’envahit, j’aime alors m’offrir un petit bouquet printanier ou bien encore passer à « Du Pareil Au Même » et craquer pour leurs petits bodys chargés de motifs et de couleurs qui pétillent …
J’en profite d’autant plus que Gaspard n’en mettra bientôt plus, il restera alors leur collection de maillot de bain ! Superbe.
De quoi redonner des étoiles plein les yeux…
Amélie Jackowski & Didier Lévy est devenu l’un des livres favoris de Gaspard. Cet album aux pages épaisses cartonnées raconte l’histoire d’Harpo, un panda qui à force de persévérance et d’une pointe d’humour, va apprendre à jongler. C’est simple, bien écrit, avec une belle progression qui se finit en applaudissements à chaque fois ! Merci Tatie.
Chromamix 1 – Du camouflage à la séduction, les couleurs dans la nature.
Dimanche, après une belle sieste de Gaspard commencée assez tôt, la pluie incessante qui ternit le paysage, nous en avons profiter pour visiter la première partie de l’expo Chromamix sur les couleurs dans la nature au Musée zoologique .
Du lophophore resplendissant au serpent corail en passant par le papillon mars bleu, le renard polaire, la panthère nébuleuse et l’écureuil roux… Le monde animal présente une multitude de couleurs ou de motifs colorés, changeant parfois au rythme des saisons et au gré de la lumière.
Pourquoi les animaux sont-ils colorés ? Pourquoi les lucioles brillent-elles dans le noir et pourquoi le paon fait-il la roue ? Autant de questions que l’on peut se poser en observant les êtres vivants. Mais si nos yeux humains voient le monde ainsi, qu’en est-il des animaux ?
Voilà autant d’interrogations auxquelles la nouvelle exposition du Musée Zoologique tente d’apporter des réponses en abordant la couleur en tant que phénomène physique, matière chimique mais surtout comme moyen de communication entre les animaux au regard de nos codes culturels et sociaux.
C’est une belle expo, toujours intéressante, surtout avec un thème aussi riche que les couleurs. Elle est accompagnée d’un journal gratuit le Chroma mag (dont 5 numéros seront publiés au final, avec pour chacun une couleur dominante, avec des jeux, des anecdotes, des activités organisées autour de ces 2 expositions).
Elle aura lieu jusqu’au 27 septembre 2009 au Musée zoologique, et puis à suivre depuis peu la deuxième expo Chromamix 2, des pigments aux pixels, les couleurs dans l’art, qui elle, se trouve au MAMCS.
Voila de quoi mettre une touche colorée à une fin d’après’m grisâtre !
J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer au « Self portait Thursday » dont le thème est les souvenirs d’enfance. Je me suis replongé dans mes albums, et après avoir lister plein de beaux souvenirs, celui du goûter chez mes grand-parents reste un des plus fort. Un (ou deux) carré(s) de chocolat « Merveilles du Monde » sur un bon morceau de pain …
C’est vrai qu’il n’ y a rien de plus doux que les souvenirs d’enfance !
Voici un tout dernier coup de cœur qui a rejoint notre bibliothèque à Gaspard et moi !
L’album Aagun de Thierry Dedieu est un conte qui aborde le rapport de maître à esclave, l’autonomie, la ruse. Chaque illustration fait penser à une calligraphie d’où surgissent les petits personnages de l’histoire. Ses encrages sont énergiques, poignants. Il dédicace cet album à Fabienne Verdier qui l’a inspiré et pour qui il a une grande admiration.
Parmi mes envies graphiques du moment, les travaux à l’encre comme ceux de Fabienne Verdier (dont j’avais lu le magnifique ouvrage « Passagère du silence ») forts, épurés, qui vont à l’essentiel, m’intéressent, m’interpellent.
Et voici une animation également très chouette pour un morceau Soy tu aire de Labuat. Un mouvement de pinceau, des taches d’encres, des oiseaux, des personnages…
N’oubliez pas de bouger la souris !
Site de Thierry Dedieu – site de Fabienne Verdier – Soy tu aire de Labuat
Mon dernier coup de coeur : La Vague de Suzy Lee, un album avec des illustrations simples, belles au fusain et à l’acrylique, sans texte.
L’histoire d’une petite fille fascinée par cette vague qui se renouvelle inlassablement.
L’observer, tenter de l’approcher, vite reculer, recommencer, la défier …
Les illustrations sont justes exquises, tendres. Le jeu, l’enfance, la nature y sont très bien retranscrits.
Vite, ouvrez ce livre, l’espace d’un instant vous vous remémorerez le bruit des vagues, des mouettes, une envie de vacances vous saisira …
Délicieux moment que celui passé au côté de Gaspard pour ses premières cloches !
Je me suis amusée au moins autant que lui à le regarder remplir son petit panier, à lui chiper quelques œufs pour les re-cacher et faire ainsi perdurer cette première chasse aux œufs !
Il se dissimulait aussi un autre petit œuf ! qui tout bientôt va pointer le bout de son nez et que nous allons, c’est sûr, dévorer du regard ! en attendant gros câlins entre Gaspard et la petite surprise à venir …
Un menu plein de fraîcheur et d’idées savoureuses nous attend la semaine prochaine pour une ultime représentation de Qui danse dîne de la compagnie Dounya au Théâtre Le Point d’Eau à Ostwald.
« Prendre quinze poulettes de l’année, tendres et bien en chair.
Les assaisonner généreusement avec sel, poivre, piment et gingembre. Préparer une farce avec un soupçon de chansons légères, un fond de mélodies sucrées, de l’énergie en barre et une bonne dose de danses bouillonnantes.
Y ajouter un zeste d’humour et de la loufoquerie en petits morceaux.
Farcir les volailles, les mettre au four jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes à souhait.
Servir très chaud accompagné de saynètes de saison, revenues à la poêle.
Vos yeux, vos oreilles et vos papilles danseront avec elles. A consommer sans modération ! »
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